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Réponse :
I. Un poème comme une déclaration à Violet Shillito, la bien-aimée de son enfance.
JE
Tu, toi : ma maîtresse, ma volupté, l'ardeur du baiser, tes yeux, plus pâle qu'une madone.
Nous
Le champ lexical de l'amour : roses, baiser .../...
II. La fin d'un amour
- toi que je n'aime plus, regrets superflus, sanglots, voix atone
- un vers comme une litanie : "Ah ! Les violettes d'automne !"
- La violette est aussi la fleur préférée de la poétesse renée Vivien. Elle fut même surnommée "la muse des violettes"
- champ lexical de la souffrance : pleure, souffrent, plus pâle, tombeaux, désastreux, abandonne
VIOLETTES D’AUTOMNE
L’air pleure le printemps fervent…
Les arbres souffrent dans le vent,
Sans opulence et sans couronne…
Ah ! les violettes d’automne !
Tu viens, toi que je n’aime plus,
Portant les regrets superflus,
Et plus pâle qu’une madone…
Ah ! les violettes d’automne !
Je songe à nos mauvais adieux.
Nos souvenirs sont dans tes yeux
Que la fraîcheur du jour étonne…
Ah ! les violettes d’automne !
J’ai vu, sous des midis plus beaux,
Des roses jaillir des tombeaux
Où l’aube de l’espoir rayonne…
Ah ! les violettes d’automne !
Mais notre désastreux amour
N’aura ni réveil ni retour,
Ni sanglots dans sa voix atone…
Ah ! les violettes d’automne !
Toi qui fus, par les soirs d’été,
Ma Maîtresse et ma Volupté,
L’ardeur du baiser t’abandonne…
Ah ! les violettes d’automne !