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L'angoisse de Ronsard se manifeste dès le premier vers : "Je n'ai plus que les os, un squelette" ; il s'agit d'une hyperbole, l'auteur exagère. Sans transition, le lecteur est pris à la gorge, plongé au coeur de l'angoisse ; brutalité, violence ; la mort est imminente. On a un portrait de l'auteur en mort-vivant, il parle mais il est déjà mort à la vie. On a un climat inquiétant, un entre-deux malsain, cela donne une coloration morbide. La morbidité montre que son corps lui échappe, il a du mal à accepter son image. Il est tiraillé entre lui et son corps, il y a un fort déchirement d'où l'angoisse. On a la même idée entre les deux hémistiches (os et squelette) ; il a besoin de temps. On a également un chiasme dans le premier vers (je n'ai plus que = je semble, os = squelette) : ce chiasme montre que Ronsard veut lutter contre la mort et contre son corps qui se délabre (volonté centralisatrice) ou encore la structure en croix peut montrer la torture de l'angoissant.
L'angoisse se prolonge au deuxième vers où on a une accumulation, des répétitions de la même idée et la répétition du préfixe "dé" qui martèle l'angoisse. Ces néologismes montrent la violence faite à son corps et la violence qui est faite à la langue. Le "dé" et une répétition obsessionnelle du vide, du manque, de la destruction, de la mort. La rime "semble-tremble" met en valeur le paroxysme de la peur (se faire peut à soi-même) ; on a le comble de l'angoisse car il n'y a pas d'issue possible. D’après mes connaissance s je crois que c’est ça
L'angoisse se prolonge au deuxième vers où on a une accumulation, des répétitions de la même idée et la répétition du préfixe "dé" qui martèle l'angoisse. Ces néologismes montrent la violence faite à son corps et la violence qui est faite à la langue. Le "dé" et une répétition obsessionnelle du vide, du manque, de la destruction, de la mort. La rime "semble-tremble" met en valeur le paroxysme de la peur (se faire peut à soi-même) ; on a le comble de l'angoisse car il n'y a pas d'issue possible. D’après mes connaissance s je crois que c’est ça