Une âme charitable pour m'aider à faire un des sujets c'est pour demain.
Questions de l'option 1: A-Eléments d'analyse: 1 - Quelle idée commune Spinoza cherche-t-il à réfuter ici ? 3 2 - Expliquez : « être captif de son plaisir » est le « pire esclavage >>. Expliquez: << dans un Etat et sous un commandement pour lesquels la loi suprême est le salut de tout le peuple, non de celui qui commande, celui qui obéit en tout au souverain ne doit pas être dit un esclave, inutile en tout à lui-même, mais un sujet. >> 4 - Quelle définition Spinoza propose-t-il de la liberté ? Expliquez le paradoxe. - B- Eléments de synthèse : 1 - Quelle est selon vous la question à laquelle Spinoza tente d'apporter une réponse ? 2 - Comment cette réponse est-elle organisée ? Dégagez les différents moments de l'argumentation et montrez comment ils s'articulent les uns aux autres. C-Commentaire : 1-D'après Spinoza, l'homme peut-il être esclave de lui-même ? 2- L'Etat est-il nécessairement l'ennemi de la liberté ? Expliquez: 1 << On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage et la liberté n'est qu'à celui qui, de son entier consentement, vit sous la seule conduite de la Raison. Quant à l'action par commandement, c'est-à-dire l'obéissance, elle ôte bien en quelque manière la liberté, elle ne fait cependant pas sur le champ un esclave, c'est la raison déterminante de l'action qui le fait. Si la fin de l'action n'est pas l'utilité de l'agent lui-même, mais de celui qui commande, alors l'agent est un esclave inutile à lui-même; au contraire, dans un Etat et sous un commandement pour lesquels la loi suprême est le salut de tout le peuple, non de celui qui commande, celui qui obéit en tout au souverain ne doit pas être dit un esclave, inutile en tout à lui-même, mais un sujet. Ainsi, cet Etat est le plus libre, dont les lois sont fondées en droite Raison, car dans cet Etat, chacun, dès qu'il le veut, peut être libre, c'est-à-dire vivre de son entier consentement sous la conduite de la Raison. >> SPINOZA, Traité théologico-politique, 1670. Méthode au choix : Option 1: vous répondez dans l'ordre aux questions de manière précise et développée. [Option 2: vous suivez le développement de votre choix. PAS EN DEBUT D'ANNEE] INDIQUEZ L'OPTION CHOISIE SUR VOTRE COPIE.